Louna Zwaella : amazone.

Fiche technique :

Nom : Louna

Age : 20 ans

Clan : amazones (humain en général),elfe rôdeur, mage.

Caractère :

Comme dirait Stendhal : "Quel oeil peut se voir lui même ?" Cependant je vais essayer de me décrire, physiquement et mentalement comme je peux.

Tout d'abord ce que les gens considèrent comme mon principal défaut est le fait que je déteste parler. Je pense que la parole est vaine et qu'elle ne sert qu'à attirer l'attention sur soi, ce qu'en général j'évite de faire par simple prudence (puisque Kernola pullule de bandits en tout genre). De plus comme le dit si bien le dicton "la parole est d'argent mais le silence est d'or".

Mais assez parler sur ce défaut : Je suis aussi trop méticuleuse et s'il arrive à quelqu'un de toucher mes affaires, ou moi, sans ma permission, il arrive que je me mette très en colère et que la personne concernée se retrouve par terre en moins de temps qu'il n'en faut pour réfléchir, c'est comme un réflexe chez moi. Mais à part ce cas de situation, je suis assez réfléchie et prudente et j'ai une excellente mémoire (qualité requise pour exercer la magie à un haut niveau) et cela me rend assez rancunière, je l'avoue sans crainte.

Apparence :
Je peux changer d'apparence à ma guise, donc je suis passe partout, j'adore me dire que je suis assez discrète pour que l'on m'oublie sitôt que le ne me voit plus ! Et si quelques étudiants mages trouvaient que j'étais belle, c'était avant que je décide de mettre une cape à capuche magique pour ne plus attirer les regards et changer d'apparence de façon durable !

Histoire :

Voilà, c'est le début de mes mémoires, je suis passionnée par les épopées et les quêtes, que je peux parfois pressentir et j'ai décider de me rendre partout où une grande quête est sur le point de commencer, et puis j'avoue que vivre une vie d'aventure est assez tentant ! Mais avant de commencer à écrire ma vie par sa rencontre la plus importante, je dois expliquer mon enfance, sinon je risque d'être difficile à suivre.

Je suis la fille de l'actuelle reine des amazones (une humaine), (mon père, un elfe est devenu lui même amazone après son mariage) et jusqu'à 15 ans, j'ai grandi avec une dizaine d'amazones pour m'initier à l'art d'en être une : escrime, tir à l'art, combat, l'art de se faire oublier (que je n'ai commencer à utiliser qu'un temps après), se déplacer sans le moindre bruit, voir dans la nuit aussi bien que lorsque le soleil se lève. Malheureusement, dans ces art, j'étais moyenne-bonne : pas assez douée pour faire honneur à ma mère.

Certes, moyenne bonne correspondait à excellent dans toutes les disciplines de ruses et de discrétion, et tous ce qui ne sont pas des amazones ne pouvait me repérer, mais s'il m'arrivait d'être filé par une amazone, je serai fichu.
Sans parler de tous les arts de combats, où je serai vaincu assez facilement par un(e) elfe normal(e).

Cependant, les amazones possèdent un pouvoir, qui sort un peu du contexte magique, que ne possèdent aucune autre personne, même les mages les plus avancés : se transformer en louve pour aussi longtemps que l'on veut. Et si dans les autres disciplines j'étais assez mauvaise (pour une amazone) je me suis transformée pour la première fois plus facilement qu'aucune autre. Et comme je passait mon temps libre à lire, ma mère pensa, non sans raison que j'avais des dispositions pour la magie. C'est pourquoi elle m'envoya, à 15 ans, à l'école de mage la plus cotée de tout Kernola : celle de la République des Arcades : la guilde des magiciens.

Là bas, c'était pour moi le paradis : Je ne faisais pas attention aux autres étudiants, (à part un étranger à Kernola, différent, intelligent, à qui je parlais quelques fois, et qui a disparu en plein milieu de son premier cycle.) je lisais, étudiait, travaillait dur, mais avec plaisir les sortilèges que j'étais censée apprendre à la fin de mes études, car, il faut le dire, la magie c'était (et c'est) mon domaine, j'y excellait, je crois, sans vouloir apraître immodeste, que j'avais et que j'ai, un don pour la magie et l'apprentissage (l'étude) : ce que d'autres auraient appris en toute une vie : à contrôler tous les types de magie et à en créer d'autres, il ne me fallut que quelques années.

Aussi, lorsque je finit de lire tous les livres de sortilèges (et de maîtriser les sortilèges) à la disposition des étudiants (il m'a fallut 2ans car la bibliothèque était très grande) j'ai décidé d'aller voir le directeur et de lui montrer que j'avais besoin d'accéder aux livres de magie des professeurs.

Tout d'abord, il avait paru assez énervé de voir une étudiante débouler dans son bureau sans même avoir attendu qu'il me dise d'entrer (je n'étais as encore patiente), mais, lorsqu'il s'est rendu compte que tout les sortilèges de protection qu'il avait lancé dans cette pièce ne m'avaient pas empêcher d'entrer, il se mit à m'écouter attentivement :
Je lui dit que je m'ennuyait car j'avais finit d'apprendre tout ce que j'avais à apprendre dans la bibliothèque, et que les cours ne me servaient à rien, et que je lui proposait un choix soit je partais (et donc il ne toucherai plus la pension que lui versait généreusement ma mère) où soit j'avais accès aux livres réservés aux professeurs !

Et comme je détestais déjà parler, je me suis tue en attendant sa réponse.

Tout d'abord, il me dit qu'il fallait une preuve, et toujours sans un mot, j'exécutais avec facilité le sortilège qui me paraissait le plus complexe sans en scander les mots (un truc que j'avais appris dans un petit livre bien innocent qu'ils avaient oublier de retirer de la bibliothèque). Le directeur fut impressionné car je n'avais alors que 17 ans, cependant, il hésitait encore, il disait :

"-Vous comprenez, si je vous donne accès à ces livres sans que vous soyez professeur, tout Kernola le saura et mon école prestigieuse sera alors discréditée. Je ne peux tout simplement pas vous accorder ce droit, même si vous le méritez !"
Il se tut alors un moment et réfléchit. Je ne voulait pas l'obliger avec des sortilèges car, toute douée que je fut, même si j'avais plus de dispositions que lui, il connaissait des sortilèges dont je n'avais jamais entendu parler, grâce aux livres de sa réserve des professeurs, qu'il était un des rares à avoir tous lu.
Au bout de 10minutes il s'exclama :
"- J'ai trouvais, vous n'avez qu’à devenir professeur, puisque vous en avez les capacités et que vous tenez tellement à avoir accès à cette réserve !"

Je cogitait un moment :
Professeur me déplaisait comme métier, certes je gagnais beaucoup d'argent, mais je devais parler toute la journée, ce que je haïssais faire. Mais comme c'était le seul moyen, je capitulais !
"-Je suis d'accord, mais je ne vus garantis pas que je le resterai longtemps !"
Ainsi, je devins professeur, finalement, ce n'étais pas si mal, car j'appris la patience, et que je pouvais passer une journée sans trop parler, car j'apprenais à mes élèves qu'ils avaient besoin de concentration, et donc de silence, car plus on fait de la magie, et plus on a besoin de concentration car si l'on ne se concentre pas, on se fatigue beaucoup plus vite.

A 20 ans j'avais enfin réussi à maîtriser le dernier sortilège, sans trop me fatiguer, le plus dur, qui m'avait résisté un an : celui pour devenir inconsistant, invisible, comme de l'air. Je décidais alors que je resterai en contact avec le directeur, qui m'avait proposait de donner des cours à distance, par images mentales transférées dans la salle de cours, et que je profiterai de l'argent pour ouvrir une boutique qui traitait uniquement de livres, et d'objets magiques (les deux n'étaient pas incompatibles). J'achetais ainsi énormément d'herbes, potions, objets ensorcelés, livres (de magie surtout : je prenais plaisir à apprendre les sorts les plus durs et les plus rares de Kernola) et surtout, cette cape ensorcelée, que je gardais pour ma propre utilisation!

Cette cape, en autre, me permettait de changer d'apparence autant que je le voulais, sans avoir besoin de lancer un sort (car un sort d'apparence ne pouvait pas être tenu plus d'1 jour de suite car, non seulement il fallait sans cesse se rappeler de tous les détails, mais aussi et surtout le sort pompe dans tes forces physique et tu ne peux pas le retenir indéfiniment sans risquer de mourir), cette cape pouvait aussi contenir tout ce que je voulais, car elle rétrécissait et enlevait leur poids aux objets que je mettait dedans.

Ma boutique prospérait et me permettait de rencontrer les plus haut mages de tout Kernola, avec lesquels j'apprenais encore certains détails. Mais ils sentaient ma puissance magique et ils savaient que, s'il y avait un duel magique, je le remporterais la main haute. Tout comme ils savaient (car ces choses là se pressentent) que si l'on était dans un endroit où l'on ne pouvait pas exercer la magie j'étais une combattante moyenne que l'on pouvait facilement vaincre.

Ce qu'ils ne pouvaient pas savoir, en revanche, c'étai que j'étais amazone à part entière, que je pouvais me transformer en louve, que je pouvait lire facilement dans les pensées des autres, sauf des amazones (ce que j'évitais de faire par respect), que j'étais étroitement liée avec les autres amazones, et que si une avait un problème, les autres accouraient l'aider, sauf cas d'extrême urgence !

Situation : Louna s'apprête à partir dans le méconnue territoire des Blasés, accompagné d'Elana et de Dana. Elle a quitté l'empire CouraVictorien, et est maintenant en Barbarie.

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